Nos origines

La Fondation Bon Sauveur d’Alby trouve ses origines dans l’Institut des Filles du Bon Sauveur, fondé en 1712 à Saint-Lô par Élisabeth de Surville et ses compagnes. Animées par le désir de « servir les pauvres en qui elles reconnaissaient Jésus-Christ », elles se consacrèrent aux malades, aux femmes en difficulté et à l’éducation des enfants défavorisés.

Plus tard, Anne Le Roy suivit leur exemple à Caen, élargissant ainsi leur mission.

L’Influence du Père Pierre François Jamet

La Révolution française dispersa les sœurs, mais en 1805, le bienheureux Père Pierre François Jamet, souvent considéré comme le second fondateur, les regroupa à Caen.

Il fonda une école pour sourds et améliora le langage des signes. Il initia également l’accueil et le soin des hommes « aliénés », promouvant des traitements plus humains.

 

L’Installation à Albi et le Développement de l’Œuvre

En 1832, à l’invitation de Mgr Brault, ancien évêque de Bayeux, les sœurs et le Père Jamet s’établirent à Albi pour créer un « asile pour aliénés ».

Ils reprirent d’abord l’école des jeunes sourdes-muettes de l’abbé Treilhou, puis ouvrirent l’asile au château du Lude en 1835, qui accueillit jusqu’à 1 200 malades. La même année, Mgr de Gualy proposa aux religieuses de prendre en charge « l’instruction des jeunes filles de la campagne ».


L’œuvre se développa rapidement avec l’acquisition de la ferme Bellevue en 1879, offrant aux malades des activités extérieures.

Plus tard, les sites de la Bassine et d’Ambels furent acquis pour des séjours de rupture, prélude à l’ouverture vers l’extérieur dès 1967.

Une école de formation pour infirmiers psychiatriques fut créée en 1955, suivie de l’ouverture d’un hôpital pour enfants et d’un centre d’audiophonologie en 1976, puis d’un centre d’action médico-sociale précoce spécialisé en 1981.

Une Nouvelle Congrégation pour Pérenniser la Mission

Le 4 septembre 2014, les congrégations du Bon Sauveur de Caen, de la Charité Sainte-Marie d’Angers, de la Sainte-Famille de Nantes et de Saint-Charles d’Angers s’unirent pour former la congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Évangile.

Cette union vise à « chercher toujours à travailler avec d’autres, annoncer la Bonne Nouvelle », notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la pastorale et de l’action sociale.

En partenariat avec des laïcs, les sœurs servent les enfants, les jeunes, les personnes âgées et les plus démunis, perpétuant ainsi la mission initiée par les fondatrices.

Vidéo Regards sur son histoire - Histoire du Petit Lude

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